La répercussion du prix du carburant : un vrai sujet
« Il y a URGENCE, c’est à la France de s’adapter au marché européen »
Une sanction pénale et une amende allant jusqu’à 15 000 euros pour les chargeurs et les transporteurs qui refusent de répercuter la hausse du prix du gazole…Des commentaires de M. Patrick VERMOT-DESROCHES, Président de la FNTR et de M. Jean-Louis SCHILANSKI, Président de l’UFIP.
Voilà ce que Dominique BUSSEREAU a mis en place pour faire face à la hausse du prix du carburant : une initiative pour donner un second souffle aux entreprises du transport, mais qui n’a pas suffit pour sauver tout le monde.
Toutes les entreprises du transport de marchandises n’ont pas pu répercuter la hausse du carburant.
En effet, plus de 1500 entreprises auraient déposé le bilan en 2008 et l’année n’est pas terminée…
Il semblerait que les entreprises qui ont pu faire cette répercussion, ne l’ont faite qu’à une hauteur de 50 à 60%.
Pour trouver une certaine sérénité et une stabilité d’activité des transporteurs pour l’année 2008, certains auraient souhaité plafonner le prix du carburant professionnel, hors taxe à 0.98 €/litre.
Ce prix correspondrait au prix moyen du gazole au mois de janvier 2008, date à laquelle les PME négocient leurs contrats de transport et donc leur prix de revient.
Mais est-ce vraiment possible ?
Dominique BUSSEREAU semble prêt à défendre ce dossier mais dans un autre sens : “La révision de la directive Énergie est l’une des priorités de la présidence française de l’Union, elle permettra de relever les taxes sur le gazole dans les pays à taux bas”.